Jeudi 3 novembre 2011
148- DE L'EXIGENCE DU JUDO...
C'est de la Nouvelle Calédonie qu'un souffle positif est venu raviver ce blog consacré à DEBARD André.
La Nouvelle Calédonie est plus proche de l'Australie et du Japon que de la France. La famille MATHIEU y vit là-bas depuis de nombreuses années, ils sont judokas dans "l'esprit et le corps", et nous échangeons les nouvelles de manière espacée, environ tous les cinq ou six mois. Le décalage horaire fait que quand je leur dis bonsoir, je devrais leur dire bonjour et inversement. Les notions de temps et d’espace ne sont pas toujours évidentes ni spontanées ! Et lors d'un courriel de Fabrice qui prépare son 6° dan, sa demande de renseignements à réactivé mon enthousiasme. Voici ses propos :
" Je suis en train de réfléchir sur ma prestation pour l'examen de 6° dan. Il est vrai qu'actuellement, la présentation doit-être élaborée en rapport avec un principe Judo. Aussi, je suis à la recherche de tout document parlant de la notion de distance "MAAI" . J'essaie de concevoir une prestation autour de cette notion. C'est loin d'être évident. Si vous avez des documents, des intervenants susceptibles de m'aider (peut-être les anciens tels que M. LEVANNIER...), je suis preneur. Mon deuxième souci, après avoir brossé, voir élaboré l'ensemble de ma prestation, sera de chercher des partenaires."
Du profond sommeil où je m'étais laissé glisser ces derniers mois, la lecture de ce message a ravivé la passion du Judo que m'avait transmise André DEBARD. Il faut dire que l’environnement des judokas du petit club de province de la Charente Maritime où j’ai enseigné ses six dernières années, n’en est toujours qu’à ses balbutiements. Et les adultes qui le fréquentent sont bien loin de disposer de la passion morale et physique qui engendre la disponibilité que le judo exige ! Si bien que mon état de santé, l’éloignement de la capitale, et l’arrêt progressif des contacts avec le judo international n’ont fait qu’accentuer cette mise en sommeil.
A la lettre adressée à la famille LEVANNIER, c’est le petit fils de Luc LEVANNIER qui m’a répondu avec une extrême courtoisie :
« je fais suite au courrier que vous avez adressé à mon père. Il utilise peu internet et m'a donc chargé de vous répondre. Vous pouvez consulter le site de notre école :
Dans l'onglet ACTUALITES, vous trouverez les lettres mensuelles de mon grand père et notamment des éléments sur la distance.
En espérant avoir répondu à vos demandes…
Très cordialement »
J’avais en effet adressé à Claude LEVANNIER un courrier postal pour lui faire part de la quête de Fabrice sur le sujet qu’il voulait traiter…
Et c’est en me rendant sur le site de LUC LEVANNIER que j’ai retrouvé « le souffle »…
A suivre…
JMO