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25 avril 2006 2 25 /04 /avril /2006 07:54
Mardi 25 avril 2006

72-JUDO à SAINTES (17) en 1950-1951

        La publication récente de l'article 70 était destinée à attirer votre attention sur l'action initiale de M. COUPPEY (nous avons déchiffré son nom) . Il implantait à son insu le Judo dans la ville de Saintes en Charente Maritime. Il demandait l'aide de M. Debard. Rappelez-vous, il lui écrivait en janvier 1949 pour passer sa ceinture bleue et permettre à quelques uns de ses amis judokas, de présenter l'examen pour l'obtention de la ceinture jaune.

        Aujourd'hui quatre documents viennent compléter cette information : une note manuscrite de M. Debard, deux articles de journaux et une lettre de Paul Bonet Maury.


Note manuscrite d'André Debard préfigurant l'organisation à Saintes

        La note ci-dessus date  vraisemblablement du courant de l'année 1949.
Monsieur Debard y précise ses buts et les responsabilités sur le club de Saintes :
"- Conserver au Judo son esprit tel qu'il a été conçu par le Maître KANO.
- Ne pas considérer la compétition comme un but mais comme un moyen d'évaluation (excellent moyen d'ailleurs)
- Sur un tapis de Judo, seule la ceinture d'un judoka compte. En mon absence, Monsieur COUPPEY seul a autorité totale pour la direction des cours."
M.Couppey y est donc reconnu et identifié comme étant à l'origine du Club de Saintes.

Article de presse de février 1950

        L'article ci-dessus, de février 1950 présente une étude sur le Judo pratique par le "judo club" de Saintes, "de formation récente".
Sous la photo dans le Journal, on peut lire : "Au centre le professeur Debard, ceinture noire 2° dan. A sa droite, M Couppey, ceinture bleue; à la droite de ce dernier, M. Triou, ceinture orange."
A la fin de l'article, sous la rubrique renseignements : "Les personnes intéressées par le Judo Club de Saintes pourront obtenir tous les renseignements auprès du secrétaire, M Pierre Triou, 6 place du Synode, ou au Dojo (caserne Brémont d'Ars), le jeudi, à partir de 18h30."

Article de presse d'avril 1950

    L'article de journal ci-dessus, de fin avril 1950, annonce une grande soirée de judo au Gallia

Lettre de Paul Bonet Maury à André Debard


        Enfin, une lettre de Paul Bonet Maury, Président de la Fédération Française, en date du 28 avril 1951, et adressée à M Debard montre que le dossier de demande d'ouverture de club a été bien transmis à Paris. Cependant, Monsieur Paul Bonet Maury demande si M. Couppey a bien une valeur technique et morale qui lui permettre d'être un Professeur possible...

A suivre...
JMO

Tous droits réservés : "72- JUDO à SAINTES (17) en 1950-1951"

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18 avril 2006 2 18 /04 /avril /2006 08:48
Mardi 18 avril 2006


Le JUDO à SAINTES en Janvier 1949
 

        Une lettre datée du 13 janvier 1949, nous permet de deviner les premiers balbutiements du Judo dans la ville de SAINTES, en Charente Maritime.
        André DEBARD n’était arrivé à La Rochelle qu’au mois de Juillet 1948, et cinq mois à peine écoulés, sa notoriété s’était répandue un peu partout sur le département.

L’auteur du courrier, Hubert ou Robert Couppey…, (impossible de déchiffrer son nom), écrit à André DEBARD :

«  Mes camarades seraient heureux, que vous acceptiez de leur faire subir l’examen de ceinture jaune dans le courant du mois de mars, si cette époque vous convient. Je me permets de préciser qu’il s’agit, pour nous, d’un entraînement récréatif ayant un caractère strictement privé et très restreint – nous ne sommes que six – et qu’en aucun cas je n’aurais pu envisager d’organiser un cours public pour la direction duquel je n’ai évidemment pas les compétences voulues… ».

        Ce départ du Judo dans la ville de Saintes en 1949, ressemble étrangement au départ du Judo à Niort. Jean Marc Sauzeau débutait le Judo, avec des amis, sur l’herbe du stade Champommier, sans professeur, sinon quelques ceintures « orange »,  de l’Ecole de St Maixent!

 
Et Hubert C… de continuer :

        «  Croyez bien cher Monsieur, que mes collègues et surtout moi-même, préférions résider à La Rochelle afin de suivre régulièrement les activités de votre salle.
        Les frais de déplacement et de séjour ne me permettront pas de m’y rendre souvent – étant entendu que nous vous verserons la cotisation d’un mois – soit mille francs par postulant – lors de l’examen éventuel, je vous serais reconnaissant de me faire savoir à quelles conditions vous pourriez me ménager une leçon particulière d’une heure tous les quinze jours (afin que je progresse dans l’étude du programme de la ceinture bleue). J’ai prévenu mon Professeur Robert GODET de ce petit projet. »

A suivre…
JMO
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