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12 juillet 2006 3 12 /07 /juillet /2006 07:17

Mercredi 5 juillet 2006

90- Aménagement d'un Dojo en 1949 - (1) -.

 

Quelques uns des judokas du Judo Club de La Rochelle en 1949
En bas, au centre, André Debard

 

        « Il était une fois André Debard », tel sera peut-être le titre du livre qui récapitulera tous ces petits articles que nous écrivons chaque jour au fil de nos découvertes. Retrouver nos origines de judokas rochelais en remontant l’espace-temps est notre objectif. Ainsi, nous connaîtrons mieux les débuts du Judo dans la Cité Rochelaise qui fut une capitale régionale du Judo.

         Après avoir parlé, dans l'article d'hier, des facilités pour créer aujourd'hui un club, nous allons remonter cinquante sept ans en arrière.

        En juillet 1949, André Debard et quelques uns de ses élèves s’activent pour ouvrir leur propre Dojo, dans une arrière salle du Café St Michel, à La Rochelle.

           Avant d' arriver à l’inauguration du nouveau local au 1 de la rue St Sauveur le 17 novembre 1949, tout un travail d’aménagement doit-être réalisé avec les moyens du bord. Dès qu’il y avait un instant chacun s'active pour opérer le transfert du Club, de la rue des gentilshommes, au 1 de la rue St Sauveur. Il n’est pas question de pouvoir obtenir une salle municipale, ni une subvention. Le couple Debard a trouvé cette petite salle et l’a louée. Ils quittent M. Dumont avec lequel ils s’étaient associés et prennent leur autonomie. D’ailleurs  le Jiu-jitsu Club de La Rochelle devient le "Judo Club de La Rochelle".

Le carnet de notes d'André Debard et le plan du dojo rue St Sauveur
 


André Debard a mesuré toutes les dimensions du petit local et a également prévu, avec les moyens du bord, tous les aménagements qui y sont nécessaires. Car à l'époque,  la famille Debard ne roule pas sur l'or et ne semble même par pouvoir manger tous les jours. Le local mesure moins de 30 m² soit 6,05m sur 4,95m avec une hauteur sous plafond de 3,97m. Bien petit me direz-vous, mais le tapis était plus grand que celui qu’ils avaient fabriqué un an plus tôt rue des Gentilshommes chez M. Dumont.

        Pour confectionner ce tapis, ils ont acheté un cadre en bois, et après l’avoir fixé au sol,  ils l’ont rempli de sciure et de copeaux, puis ils ont recouvert le tout d’une bâche tendue à l’aide de lanières élastiques. A l’époque, les tendeurs étaient tout simplement des lanières de caoutchouc, fabriquées de manière artisanale en coupant des chambres à air de roue d’automobiles.

Demain nous tournerons les pages de ce carnet, et nous aurons une fois de plus, la preuve que André Debard ne laissait rien au hasard dans ce qu'il entreprenait.

A suivre...
JMO

 

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